Cette sculpture est une addition, une agglomération de plusieurs sculptures en une : chaque élément, allant de l’ossature aux bas-reliefs en passant par la lumière, use d’un vocabulaire formel et esthétique qui fait référence à l’histoire de l’art mais aussi à l’histoire de Ferrette et à son contexte environnemental. Chaque élément est pensé et conçu dans leur individualité. Il en résulte une architecture qui agit en autonomie dans son environnement. Dotée d’un panneau solaire, cette pièce devient active à certaines heures de la journée, mettant ainsi en dialogue l’énergie du paysage et ses spectateurs. Le titre de l'œuvre vient du grec qui signifie « soi-même » et met ainsi en exergue l'emplacement dans lequel l'œuvre est implantée et les conditions particulières nécessaires à son bon fonctionnement.
Née en 1988, Shqipe Gashi vit et travaille entre Paris et l’Alsace.
Après un DNSEP à l’ESAD de Reims où elle a suivi l’atelier de Guillaume Leblon, elle obtient le post-diplôme de l’ENSBA Lyon. Son travail explore les qualités intrinsèques de la sculpture à travers des installations souvent in-situ qui s’est vu s’étendre sur des formats d’exposition. Ses œuvres s’exposent en France et à l’étranger.
L'œuvre se situe devant les anciens bâtiments de la communauté de communes à Ferrette.